A Cuan di Xia
Sortir de Pékin et de sa pollution fait du bien. Aux poumons et à la tête. Direction un petit village accroché à la montagne qui commence à mettre en avant son côté touristique. Ouais, enfin, ce n’est pas encore le Mont Saint-Michel. Si tu passes les deux spécialités de tous les chauffeurs chinois, c'est-à-dire les excès de vitesse et le fait de doubler uniquement dans les virages, on a pu profiter d’un soleil magnifique pour se balader dans cette cité qui date du 15 ème siècle et où quasiment rien n’a changé. Les cultures des paysans se font toujours sur des terrasses aménagées dans la montagne. Pas d’animaux, que du maïs, quelques poules. Et puis c’est tout.Sauf quelques gosses qui font partie de l'école de peinture locale. Un temple surplombe la vallée. Et le vide. Rien.