Le blog du petit Thomas

Sur les nombreux guides qui existent sur la Chine et à travers les spots publicitaires de la sacro sainte CCTV, hangzhou est la ville où les Chinois rêvent d'habiter! Une fois arrivé sur place, c'est clair qu'on est frappé par le silence de cette ville, les chauffeurs de taxis qui vous laissent passer aux feux et l'air qui est respirable. mais l'attrait numéro de cette ville de 3 millions d'habitants, un village quoi, c'est le lac de l'Ouest qui se trouve au centre de la ville. Repos garanti. et enfin on peut voir des lotus et trouver des terrasses où l'on peut boire et manger. Seul problème, le prix. Et oui, on n'est pas loin de Shangai donc faut tout multiplier par au moins quatre par rapport aux prix affichés à Beijing.

A deux pas du Temple des Lamas, deux temples un peu plus calmes, le collège impérial et le temple de Confucius. Attention, petite nouveauté il y a des salles d'expositions et les indications sont dispensées en anglais, ça change. Des stèles des deux mille lauréats au concours vous accueillent avant de pénétrer sous de grands arches à côté d'arbres millénaires. Zen quoi...

lSi l'on suit ce qui est écrit sur les guides touristiques, Chengde est la plus belle ville de Chine. Lorsqu'on s'y pointe c'est autre chose. La palais d'été est tout sauf joli, les hôtels sont chers, les chauffeurs de taxis sont malhonnêtes, et le fleuve qui baigne la ville est détourné jusqu'en 2009. Sinon ça va..Une chose est magnifique en revanche, c'est leur Potala. La reproduction à moindre échelle du l'ancien palais du Dalai Lama, au Tibet. Rien que pour ça le voyage vaut le coup. Et pourtant c'est dur, 5h30 de train pour faire 250 kilomètres ou 6h30 de bus.

A deux pas de l'actuel palais d'été, un immense parc entre lacs et ruines qu'ont gentiment laissé derrière eux les colons français. Ue belle balade même si rien n'est indiqué en anglais. C'est l'un des gros problème de la capitale. mais les ruines sont belles et les monuments impressionnants. Ce qu'il faut faire, arriver avant les bus de touristes chinois qui ont tendance à faire beaucoup de bruit et à soulever des nuages de poussières derrière eux tellement ils marchent vite.

Ancienne colonie allemande, ville de la mer et de la bière qui porte le même nom. Un petit week end qui fait du bien et qui a nous a permis de découvrir letout nouveau terminal de l'aéroport de Bienjing, aussi grand que peu pratique. Une fois arrivé, la seule odeur de la mer nous a fait plaisir. Des moules, des huîtres, des poulpes, des poissons à profusion. Le tout sans pollution, sans bousculade dans le métro, sans chinois qui vous sautent dessus pour vous vendre n'importe quoi. Bref, de l'air. De belles balades en bord de mer dans des parcs impeccables, sans le moindre déchets qui traînent, ça aussi ça change. Et des taxis qui commencent leurs tarifs à 7 yuans au lieu de dix dans la capitale. Deux grosses zones dans la ville, la première est lefront de mer où les chinois se font prendre en photo devant le temple dédié à la mer et l'autre partie plus côté business autour du site olympique. Deux ou trois jours suffisent pour en faire le tour, la ville est petite, moins de 3 millions d'habitants mais l'air salé a fait son effet. Dur de rentrer dans le merdier pékinois ce matin!!

Journée tranquille aujourd’hui. Trop de vent pour sortir de pékin et pour aller dans les montagnes donc on s’est replié sur le Parc Ritan, au sud est de la ville. Mais non sans avoir galéré puisque nous voulions au départ, aller voir un marché aux oiseaux et aux fleurs mais les guides touristiques se sont une fois de plus plantés. Arrivés sur le site, le chauffeur de taxi nous explique qu’il n’y a rien qui correspond à cet endroit. A se demander si les incompétents qui rédigent les guides le font de paris ou de leur hôtel du centre ville. On s’est rapatrié sur le parc Ritan, dédié au Soleil, en plein coeur du quartier russe de la ville, un des quartiers les plus désagréables peut être. Mais le parc est magnifique et les arbres et les fleurs commencent à apparaître. Et font un peu oublier le voile de pollution qui s’est installé depuis quelques jours.

Le plus beau temple à voir à Pékin. Non répertorié par la plupart des guides, il faut vraiment le trouver. Il se trouve juste à côté du musée de la porcelaine et donne sur le canal entourant le côté sud du zoo. Du coup, quelle tranquilité. Il y avait plus d'employés que de visiteurs et c'est vraiment appréciable. Ce temple mêle les civilisations chinoises et indiennes. Un empereur de Qing, je crois est tombé amoureux de l'Inde lors d'un de ses voyages diplomatiques. Logiquement, il a fait édifier ce temple bouddhiste à son retour. Cinq pagodes sur le toit du bâtiment. Et en plus on peut y accéder par un escalier très étroit. Des statues, des bustes du 15ème vous accompagne tout au long de la visite. sans jamis être dérangé par des américains, ou des chinois un peu trop bruyants.

Que de monde mais au moins on sait à quoi s'en tenir. Au moins pour la foire organisée à deux pas du parc du temple des Lamas. En fait, il ne s'agit pas d'un grand déballage d'art et d'artisanat chinois mais d'une immense fête foraine. Le tout autour d'un lieu de culte. Ah, ces rouges. Bref, une véritable épreuve pour les agoraphobes. Quasiment impossible de voir quelque chose tant il y avait du monde. Le tout baigné dans une odeur de brochettes et de friture dépassant l'entendement. Très marrant de découvrir que ces fêtes que les guides touristiques stipulent comme typique ne sont en fait que de grandes frairies où des dizaines de milliers de chinois viennent s'entasser durant leurs seules vacances de l'année.

On aurait pu choisir un meilleur jour pour visiter le temple du nuage Blanc. Car force est de constater qu'il y avait largement au moins autant de flics que de visiteurs durant ce jour de la fête du printemps. On avait un peu l'impression de visiter une caserne parfois. Tout était bouclé et on ne pouvait approcher des divers autels du temple. Un peu frustrant. Mais je me suis vengé sur les photos de cette très chère force mobile, qui par moment, se laisse aller à des siestes d'une longueur aussi impressionnante que la file de visiteurs à l'entrée du site.

Bon, il fait en dessous de moins dix degrés donc pas question de traîner ses guêtres du côté des temples ou des petites ruelles. Sur les guides, l'aquarium de Pékin apparaît comme l'un des plus grands du monde. C'est vrai qu'il est grand et réparti sur deux étages mais il y a des petites choses marrantes et très spécifiques à la Chine qui ne sont pas mentionnées. Le prix tout d'abord. Compte tenu du fait que personne ne veut aller au zoo tant les animaux sont maltraités, on est obligé d'acheter des billets pour les deux parcs. Même si l'on ne veut visiter que l'aquarium, il n'est pas possible de ne demander qu'un seul billet d'entrée. Autre fait un petit peu dérangeant, le fait que le centre de l'aquarium soit transformé en parc d'attraction. Un lieu qui a pour but de détendre les visiteurs et on se retrouve par moment au coeur d'une fête foraine. Bizarre. Sans oublier, une odeur de friture qui ne vous lâche pas les narines du début à la fin de la visite.